mardi 20 décembre 2016
Quelle empathie face au mal-être ?
Stage proposé par les Actrices nivernaises vendredi 13 janvier 2016 de 9h30 à 16h
Comment faire quand on se trouve face à quelqu'un qui laisse voir/entendre son mal-etre?
Qu’est-ce que l’empathie ?
Faut-il être empathique ?
Quelles limites doit-on, peut-on se donner ?
Qu’est-ce qu’écouter ?
Comment faire pour écouter quelqu’un qui ne va pas bien ?
Qu’est-ce qui résonne en nous lorsque nous sommes en contact avec la souffrance d’un autre ?
Prendre du recul pour mieux écouter quelqu’un qui semble aller mal.
intervenant : Pascale Barathon, psychanalyste
Déroulement de la journée : 9h30 accueil (café/thé…)
10h-12h présentation de la thématique par Pascale Barathon, et réponses aux questions des participant(e)s
12h -13h30 déjeuner partagé (chacune apporte quelque chose) et visite du village qui accueille le stage
13h30-15h30 mises en situation d’écoute
15h30-16h bilan de la journée
Un groupe entre 10 et 15 personnes.
Un lieu : salle municipale de Langeron (près de St Pierre le Moutier) – autoroute, sortie Sancoins. Cout de la journée : 15€ pour les adhérents (cotisation 2016-2017 à jour) 30€ par personne pour les autres, à payer le jour de la formation Inscriptions et renseignements chez Lydia 0386308524, joel.pautet@orange.fr
Pour une bonne organisation l'inscription est souhaitée
jeudi 1 décembre 2016
Pour ses dix années d’existence en 2012, l’association avait organisé un atelier chant. © Siège NEVERS
Actrices nivernaises, ce n’est pas du cinéma. C’est une association authentique où les femmes en milieu rural prennent leur vie en mains pour ne plus être isolées.
Partager. Échanger. Regarder l’humain. S’intéresser aux autres. L’association Actrices nivernaises rassemble ces valeurs en milieu rural. Un milieu où l’isolement tient souvent compagnie aux femmes.
« Des groupes sont formés avec des attentes afin de créer du lien social, pour développer les solidarités, rompre l’isolement », rappelle Lydia Pautet, présidente. Qui glisse discrètement : « Sans cette association, jamais je n’aurais imaginé me retrouver ici, au Journal… »
L’association, c’est le marchepied pour aller de l’avant et oser aussi. Toujours en s’intéressant à l’agriculture et ses problèmes, au monde rural et ses soucis. Alors, sous forme de rencontres, les moments de partage sont bénéfiques. Pour toutes. Et tous car quelques hommes sont adhérents.
Mais comment mettre en place les discussions et les problématiques dans un tel cadre ? « On fonctionne en secteurs, il y en a trois ou quatre, et il y a un atelier régulier tout l’hiver. Dans le Bazois, nous nous retrouvons autour de la laine. À Luzy, autour de l’osier, et à Saint-Pierre-le-Moûtier, autour du fil », précise Dominique Peyre, du conseil d’administration d’Actrices nivernaises.
Donc, sur le principe des veillées, comme si on était à la maison, les conversations se déroulent et aboutissent parfois à des solutions pour certains problèmes.
« Des groupes sont formés avec des attentes afin de créer du lien social, pour développer les solidarités, rompre l’isolement », rappelle Lydia Pautet, présidente. Qui glisse discrètement : « Sans cette association, jamais je n’aurais imaginé me retrouver ici, au Journal… »
L’association, c’est le marchepied pour aller de l’avant et oser aussi. Toujours en s’intéressant à l’agriculture et ses problèmes, au monde rural et ses soucis. Alors, sous forme de rencontres, les moments de partage sont bénéfiques. Pour toutes. Et tous car quelques hommes sont adhérents.
Mais comment mettre en place les discussions et les problématiques dans un tel cadre ? « On fonctionne en secteurs, il y en a trois ou quatre, et il y a un atelier régulier tout l’hiver. Dans le Bazois, nous nous retrouvons autour de la laine. À Luzy, autour de l’osier, et à Saint-Pierre-le-Moûtier, autour du fil », précise Dominique Peyre, du conseil d’administration d’Actrices nivernaises.
Donc, sur le principe des veillées, comme si on était à la maison, les conversations se déroulent et aboutissent parfois à des solutions pour certains problèmes.
« On ne se sent plus seules. Nous sommes conjointes, collaboratrices, c’est un statut mais ce n’est pas suffisant. Nous ne pouvons pas nous enfermer dans le travail. Alors, l’association m’a ouvert l’esprit, et j’ai vu l’intérêt du monde extérieur »
LYDIA PAUTET (Présidente de l'association)
Des idées et des projets émergent. Actrices nivernaises, c’est aussi la possibilité de suivre des formations techniques, d’avoir des pistes pour le développement personnel. « La première fois où j’ai rencontré ces femmes », dit Pascale Barathon, psychanalyste, « c’était au moment de la crise de la vache folle. Elles se demandaient comment aider leurs maris, alors elles ont demandé une aide, car elles se sentaient isolées, démunies. »
Au cours de ces rencontres, elle s’est trouvée face à des femmes dans un mouvement, « un mouvement qui n’est pas une lubie », face à des jeunes femmes qui s’installent et très disponibles pour la famille mais pas pour d’autres choses. « Les femmes ont le souci du collectif, elles ont un rôle essentiel », précise Pascale Barathon qui, après ces rencontres, il y a plusieurs années, a décidé d’adhérer à cette association.
Au cours de ces rencontres, elle s’est trouvée face à des femmes dans un mouvement, « un mouvement qui n’est pas une lubie », face à des jeunes femmes qui s’installent et très disponibles pour la famille mais pas pour d’autres choses. « Les femmes ont le souci du collectif, elles ont un rôle essentiel », précise Pascale Barathon qui, après ces rencontres, il y a plusieurs années, a décidé d’adhérer à cette association.
« On ne se sent plus seules »
Actrices nivernaises c’est une ouverture vers l’autre à travers d’échanges, également, avec des femmes du Cantal, histoire de découvrir d’autres pratiques agricoles, des regards différents… Et puis des formations techniques avec la MSA (manipuler du bétail, le mal de dos, l’homéopathie vétérinaire…), des accompagnements pour le développement personnel avec la Chambre d’Agriculture, des interventions devant les jeunes de BTS Agricole…
Avec Actrices nivernaises, l’enjeu humain est important. Et le chemin effectué redonne confiance en soi.
Pratique. Pour tout renseignement ou adhésion, Lydia Pautet 03.86.30.85.24 (joel.pautet@orange.fr). Un blog est, également, accessible : http://lesactrices58.blogspot.fr/
Sylvie Anibal
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